La mémoire enfouie masque souvent la conscience de ces vécus, alors que l'inconscient (et le corps) ont tout conservé… intact !

Quelques pistes pour identifier, reconnaître….

 




 Ce ne sont pas des vérités absolues, seulement quelques indications possibles.

(toutes les personnes dépressives n'ont pas été abusées sexuellement !)

 

On pensera à un éventuel abus sexuel :   

  • dans le cas de dépressions à répétition. 
  • si elle présente des troubles sexuels : manque de désir, dégoût, frigidité, impuissance, crainte ou mépris des hommes ou des femmes, peur de se marier, masturbation compulsive. 
  • chez l'enfant, ce trouble de l'auto-érotisme (masturbation compulsive) ainsi que certaines énurésies, peuvent faire penser à un abus sexuel. 
  • si l'usage d'alcool, de drogue ou de nourriture est abusif. L'obésité, en particulier, permet à des jeunes filles ou à des femmes qui ont été violées de se rendre, inconsciemment, moins attirantes et de se protéger ainsi contre une autre agression. 
  • les maux de ventre, les infections gynécologiques à répétition, peuvent aussi évoquer des épisodes de maltraitance sexuelle.  
  • le style de relation avec les autres est souvent très caractéristique : soit trop gentil avec tout le monde, soit inflexible et arrogant, soit enfin superficiel et inconstant.  

Au-delà des troubles récurrents, peuvent survenir momentanément des difficultés passagères, plus sournoises : 

  • désordres du sommeil, anxiété, irritabilité, agressivité, agitation, état d’alerte, sursauts, transpiration, accès de panique,
  • irruption soudaine d’images de l’agression, ou encore sentiment d’étrangeté, impression de ne plus rien ressentir à l’égard de l’entourage, manque d’attention aux autres
  • difficultés de concentration, troubles alimentaires, troubles de la sexualité, etc. 

Le temps ne compte pas pour l'inconscient, il s'est comme arrêté pour la victime. C'est souvent l'apparition de ces symptômes persistants comme la dépression ou des troubles sexuels, qui l'incitera à laisser enfin sa souffrance refaire surface. En acceptant alors d'en parler elle fait le premier pas vers la guérison.